« Une Marque sans nom et sans visage n’est jamais efficace. »
Les valeurs des produits se retrouvent lier pour le meilleur et pour le pire aux pérégrinations des incarnations et turpitudes de quelques figures populaires devenues des Marques à part entière.
Ces figures médiatiques incarnent plutôt qu’elles n’informent. Elles vendent leur nom, ou le produit qu’elles sont devenues. Elles incarnent les valeurs des Marques qu’elles représentent lors d’événements ou/et siègent au conseil d’administration des groupes. Ces icônes résonnent pour les consommateurs comme des directeurs de conscience pour leurs achats. Elles valident la marchandise et encourage le consommateur à se projeter dans l’univers de la Marque pour laquelle en tant qu’activiste elles se portent garantes.
« La production plus ou moins explicite d’idoles suggestives converge avec la demande plus ou moins ouverte d’illusions édifiantes »
« Réflexes primitifs » Peter Sloterdijk, payot
Le capital immatériel de la Marque en l’occurrence sa popularité progresse conjointement au crédit médiatique accordé à ces idoles. Ces stars sont le nouveau crédit de la Marque, un compte à approvisionner avec les tendances du moment sous peine d’oubli.
Pourquoi une tendance émerge-t-elle ?
Parce qu’elle offre la possibilité au consommateur de s’identifier à des valeurs, des comportements en rupture avec le passé.
Quand, une tendance émerge-t-elle ?
Ces tendances émergent durablement lorsqu’elles sont sous-tendues par de nouvelles connaissances. Elles sont d’autant plus brutales si elles rompent, dans leurs utilisations avec des méthodologies passées et impliquent de nouvelles pratiques comme c’est le cas lors de rupture technologique. Plus éphémères et cycliques sont celles liées à la mode auxquelles nous sommes plus réceptifs à l’adolescence.
Quelles modifications les tendances engendrent-elles ?
Tout change et tout perdure à la fois, la forme se modifie, mais la palette des sentiments du consommateur reste identique. Certes, les formes des objets varient, mais les projections des consommateurs restent les mêmes. Nous rejouons ainsi indéfiniment les mêmes scènes auxquelles nous appliquons les mêmes process.
Quelle population est-elle la plus réceptive ?
Dans un milieu où l’on code et décode, la population la plus réceptive, voire vulnérable, est celle qui pour s’affirmer à besoin de se différencier en soignant son image.
Influer sur le comportement des consommateurs pour guider leurs achats
La liberté et le goût personnel des consommateurs se construisent autour d’un amalgame hétéroclite, somme de nécessité, popularité, personnalité, notoriété, instinct ou esprit grégaire… Le mimétisme aidant, la convergence de ces facteurs alliée à une large diffusion assure aux Marques le succès.
Quels sont les secteurs d’activités d’où proviennent les célébrités
La plupart du temps elles sont issues du spectacle, du sport ou de la politique. On peut noter toutefois l’intérêt pour le « care » au détriment de la figure du « héros ». L’intérêt se déplace de l’héroïsme parfois ambigüe dont on peut se demander au service de quoi il est, vers les victimes.
Quels avantages attendre de l’emploi de célébrités ?
♦ Une attention plus soutenue de la part du public
♦ Une redynamisation de l’image de la Marque
♦ Une meilleure mémorisation par les clients
♦ La sensation chez le client d’un accompagnement et d’un partage générationnel avec les héros qu’ils soient sportifs, intellectuels, artistes…
♦ Le ciblage par tranche d’âge des consommateurs à sensibiliser
♦ Permet de corriger l’image négative de la Marque
♦ Tirer parti des réseaux sociaux de la célébrité.
Les risques pour la Marque
- La participation de la vedette à des scandales qui rejailliraient sur la Marque.
- Le risque que l’on se souvienne de la star et que l’on évacue la Marque.
Liens (non sponsorisés) :
Global top 10 female athletes
Des célébrités au conseil d’administration des Marques
Date de mise à jour : 7avril 2024
Date de publication : 3 mai 2015