Les Marques se sont construites pour les plus grandes d’entre elles à l’échelle nationale, excepté pour celles conçues dans des pays de petites tailles qui ont dès leur conception une vocation à l’international.
Les Marques plurinationales dépassent leurs frontières sans qu’on ait ou si peu, juridiquement, économiquement, fiscalement, politiquement les outils pour les réguler et les contraindre.
Le lieu de leur siège social éclaire sur leur identité, leur origine, voire les comportements qu’on peut exiger d’elles. Elles deviennent parfois, un levier politico-économique au sens où elles se soumettent au service du pays où réside leur siège social et vice-versa les gouvernements peuvent les soutenir dans leurs démarches, une collaboration qui fonctionne dans les deux sens. D’ailleurs, plusieurs de ces Marques sont la propriété partielle des Etats ou l’ont été à un moment de leur existence. Un lien de dépendance réciproque, existe aussi qui unit plusieurs de ces Marques commerciales avec leurs Marques nation respective, du fait de leurs activités critiques (Energie, Télécommunications, Informatique…). Tandis que les premières se rendent indispensables en tant que fournisseurs, les secondes le deviennent en tant que législateurs.
La question légitime que se posent les consommateurs et les citoyens à leur égard est de savoir si ce que les Marques produisent et commercialisent contribuent à l’intérêt général sans être nocives pour la santé et l’environnement.