Drapeau
Emblème
Devise : Liberté, Égalité, Fraternité
- Héritage du siècle des Lumières, la devise » Liberté, Egalité, Fraternité » est invoquée pour la première fois lors de la Révolution française. Souvent remise en cause, elle finit par s’imposer sous la IIIe République. Elle est inscrite dans les constitutions de 1946 et 1958.
- Emblème national de la Ve République, le drapeau tricolore est né de la réunion, sous la Révolution française, des couleurs du roi (blanc) et de la ville de Paris (bleu et rouge).
- Marianne (Marie-Anne), représentation d’une femme à bonnet phrygien, incarne une allégorie de la Liberté et de la République, sous la Révolution française. Symbole de liberté, le bonnet phrygien était porté par les esclaves affranchis en Grèce et à Rome. Un bonnet de ce type coiffait aussi les marins et les galériens de la Méditerranée et aurait été repris par les révolutionnaires venus du Midi.
Liberté : pour être libre, il ne suffit pas que la liberté soit inscrite sur les frontons des institutions il faut qu’elle se libère en l’homme.
Égalité : ne serait-il pas préférable de remplacer le terme d’égalité par celui d’équité car à vouloir prendre un fantasme pour une réalité ou une promesse, l’État apparaît comme un mystificateur auprès des citoyens qui lui accordent sa confiance ?
À partir du 22 septembre 1792 (date de naissance de la République), les députés prêtent serment de fidélité, non plus au Roi (monarchie de droit divin), mais à la Nation : « Au nom de la Nation, je jure de maintenir la liberté et l’égalité ou de mourir à mon poste. » Qu’en est-il de nos jours ? Les députés sont-ils toujours prêts à payer de leur sang pour maintenir l’égalité ?
Fraternité : la fraternité se partage dans des communautés d’appartenance le plus souvent indépendantes de la nation. A quel cercle s’étend la fraternité ? Qu’en est-il de l’hospitalité lorsqu’elle rencontre l’immigration?
« Du campement tzigane de Nanterre,
Alexandre Romanès,
ce qu’on voyait le mieux,
c’était la Grande Arche de la Défense,
C’était la misère,
les enfants marchaient pieds nus l’hiver
au milieu des rats, pas d’eau ni d’électricité,
et pas toujours quelque chose à manger,
et ce monument gigantesque éclairé
la nuit par des projecteurs est baptisé:
« L’Arche de la fraternité ». »
« Un peuple de promeneurs » histoires tziganes
nrf Gallimard
Dernière mise à jour : 6 février 2021