Choisir le développement durable au nom de l’intérêt général

« Nous ne sommes pas les propriétaires de la planète, nous n’en avons que l’usufruit.
Les hommes appartiennent au monde, le monde n’appartient pas aux hommes.
« 

Les humains se sont hissés à l’échelon supérieur de la chaîne alimentaire et sont devenus de redoutables prédateurs parmi les espèces de la planète Terre. Auto-centrés sur eux-mêmes ils modifient l’environnement, transforment l’écosystème. Toujours plus nombreux, nous sommes 8 milliards depuis novembre 2022 soit un milliard de plus qu’en 2010, vous serez 10 milliards en 2050, puis 11 milliards en 2100 (Visualizing the world’s plummeting fertility rate – source: The world bank).

Nous sommes non seulement tous les jours plus nombreux mais notre pouvoir d’achat s’accroît lui aussi nous invitant à consommer davantage. Sachant que toute personne a le droit à un confort minimum (alimentaire, logement, éducation, sécurité…) on ne pourra pas empêcher des millions d’individus de rêver à une consommation matérielle sans limite.

« La planète n’est plus le décor passif et muet de l’histoire humaine […] »

Pierre Charbonnier

Apôtres de la toute-puissance, nous sommes confrontés aux conséquences de nos actions qui nous obligent à nous interroger sur la production, la consommation, le partage des ressources naturelles (énergie, eau…) et nos déchets dans un contexte de compétition économique, de réchauffement climatique, de pollution mais aussi de solidarité.
Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (EM)

Le développement durable c’est quoi ?

Nous vivons dans une nature où les espèces luttent entre elles pour survivre.
Dans ce contexte le développement durable c’est :
– concilier l’aspiration économique avec le développement social, le droit au développement et la protection de l’environnement
– répondre aux besoins du présent sans mettre en danger les générations à venir et leur capacité à répondre à ce qui sera les leurs.

L’environnement n’est-il qu’une ressource à exploiter ?

Aux principes de solidarité qui donnent sa dimension politique à l’engagement s’ajoutent ceux de précaution et de participation de tous les acteurs de la société.

L’économie circulaire, pourquoi ?

Parmi les critères pris en compte par l’économie circulaire citons :
— l’approvisionnement, l’exploitation et l’optimisation des ressources pour leur impact sur l’environnement (mines, carrières, exploitation agricole et forestière)
— les cycles de vie des produits (allongement, pérennité, recyclage, absence de gaspillage). https://www.halteobsolescence.org/
« Depuis le 1er janvier 2021, l’indice de réparabilité est déployé sur 5 catégories de produits électroménagers et électroniques. Cet outil, prévu par la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, vise une meilleure information du consommateur sur le caractère plus ou moins réparable de ses achats. Source« 
— les modifications comportementales des consommateurs (privilégier l’usage à la possession mais aussi réfléchir à son choix de consommation en fonction de l’impact environnemental)
Ces impératifs de l’économie circulaire interviennent à un moment où la production devient toujours plus massive et les invendus détruits.

Marques privées, Marques publiques

Les Marques se développent dans un milieu socio-économique différent des années 1970. Elles s’internationalisent. Elles intègrent le développement durable pour des raisons de fortes pressions, par conviction, opportunité, ou bien encore par anticipation. Toutes les Marques ne possèdent pas au départ le même crédit d’opinion favorable. Les politiques de développement durable des entreprises publiques ou semi-publiques en la matière devraient être reconnu de façon naturelle comme des missions de service public mais au regard des sociétés du CAC 40 dans lesquelles l’État est investit on peut se poser des questions sur l’impact environnemental de ces sociétés. Pour les entreprises privées, en revanche, s’assurer d’une crédibilité éthique demande d’intégrer des paramètres parfois contradictoires qui modifient leurs résultats économiques. C’est l’une des raisons pour laquelle on assiste le plus souvent à du « greenwashing ». On doit cependant reconnaître que le choix est exigeant car il nécessite d’être soutenu au cours du temps.

CDP Disclosure Insight action, runs the global environmental disclosure system. Each year CDP supports thousands of companies, cities, states and regions to measure and manage their risks and opportunities on climate change, water security and deforestation.

Comment réussir son greenwashing

Vous aimeriez protéger l’environnement ou éviter de lui nuire mais voilà vous n’en avez pas les moyens, résultat, vous êtes à la recherche de pis aller qui vous permette à la fois d’être perçu comme respectueux de l’environnement mais aussi d’attirer de nouveaux clients ou pour le moins, conserver les anciens. Voici quelques pistes…
– Déplacez le sentiment de culpabilité vers le consommateur
– Utilisez les crédits carbone pour déclarer votre entreprise « neutre en carbone » vous éviterez ainsi de devoir réduire vos émissions
– Placer sous la lumière des projecteurs ce qui répond aux conditions et aux exigences puis mettez le reste sous le tapis
– Soutenez la cause environnementale et toutes celles qui répondent à vos objectifs en vous engageant à respecter les critères les moins perturbants. Dans le cas ou vos engagements deviendraient trop exigeants, modifiez vos objectifs
– N’oubliez pas le rôle que peuvent jouer les étiquettes et des labels pour conforter vos clients dans leurs choix
Et puis, si tout ça est encore trop difficile à soutenir vous pouvez toujours décider de ne plus être classé parmi les entreprises ayant des objectifs d’investissement durable, mais dans une classification inférieure.

Comment mesurer l’impact sociétal des comportements des Marques sur les pays pauvres ?

Parmi les initiatives qui cherchent à mesurer les impacts sociétaux des Marques dans les pays pauvres on peut citer, celle de l’oxfam avec son outil d’analyse « Poverty Footprint » qui explore la chaîne de valeurs. Cette plate-forme de travail améliore la transparence et la compréhension des effets de l’activité sur les populations et les territoires des pays pauvres.
Dans le registre de la collecte, du partage et de la mise en scène de données on peut citer l’outil de cartographie participative du réseau « Eye on Earth » mise en place par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), Esri et Microsoft Corp.
Du côté du CAC 40 nous avons le RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) et son reporting qui ressemble parfois à un exercice de communication susceptible d’engendrer du « goodwill » pour la Marque.

Peut-on définir un contenu objectif au concept de développement durable ?

Le concept de développement durable évolue, il subsume des critères différents pour chacun sur une échelle de valeurs variables. Difficile de ne pas être juge et partie, car le développement durable associe des enjeux socio-économiques à des conséquences écologiques. Les propositions de réponses des entreprises se retrouvent dans leurs collaborations avec des ONG, le développement des labels, des logos, des certifications qui renseignent sur le contenu, l’emballage, le service, ainsi que sur les dispositions prises par la Marque vis-à-vis du développement durable et de l’économie circulaire.

« La croissance de quelque nature qu’elle soit avec pour corollaires la reproduction et le profit va au bout de sa logique, sans trêve et sans merci.« 

Envers qui et quoi l’entreprise est-elle responsable ?

– les actionnaires, ses clients, ses salariés, la société civile, les pouvoirs publics, les sous-traitants
– la faune, la flore, les minéraux
– la qualité de l’air et de l’eau
– le réchauffement climatique…
Nous observons d’un côté le couple financement-profit animé par les Marques et de l’autre des valeurs comportementales représentées par les citoyens consommateurs.
Depuis que l’homme s’est rendu maître et possesseur de la nature il s’est soustrait à la tyrannie de la nature. Placé au centre des préoccupations il ne tient que peut compte de son environnement et le profit aidant la rentabilité le remplace dans ses prises de décisions. Cependant, à vouloir à tout prix le profit, les Marques risquent de voir leurs images se dégrader et les consommateurs se détourner de leurs produits.

« Est-ce que l’on peut demander à des Marques dont l’objet est le profit de poser des actes de citoyenneté impliquant des obligations morales ?« 

L’industrialisation est-elle compatible avec le développement durable ?

Quelques biens comme le climat et l’eau sont partagés par tous, aussi est-il légitime de se demander si un État, une entreprise, un particulier, puisse s’arroger le droit de nuire à autrui. Les pays les plus vulnérables et les moins responsables du réchauffement climatique sont les plus touchés par ses conséquences : Afrique/sécheresse, Asie du sud-est/inondations, les régions polaires/fonte de la banquise. S’agissant de l’eau douce: le Nil bleu au cœur des tensions entre l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan; l’Indus et le Brahmapoutre aux eaux disputées entre la Chine, l’Inde et le Pakistan; la stratégie de la Turquie vis-à-vis des fleuves de Mésopotamie, en Afrique subsaharienne les enjeux des lacs et des grands fleuves, le bombardement d’ouvrage hydro-électrique en Ukraine…
(graphique : « La triple crise des inégalités climatiques »).

Le moteur de recherche Ecosia publie un score d’engagement climatique au côté des résultats de recherche.

L’Europe quant à elle, n’est pas épargné par des sécheresses et des inondations. Le niveau de ses océans augmente et elle voit la population des moustiques capables de transmettre des virus se développer. A ces effets s’ajoutent ceux de la déforestation en Afrique et en Amazonie ainsi que la pollution dans les capitales.

The country with the most air pollution in 2023

Les mesures seront-elles suffisantes pour diminuer les effets néfastes de l’activité ? A quelles conséquences peut-on s’attendre pour le climat, la pollution, la santé avec l’industrialisation des pays émergents ? Les ressources naturelles sont-elles toutes inépuisables ou renouvelables dans un temps court ou à moyen terme ? Suffira-t-il d’atténuer les nuisances, de nous adapter, d’employer des techniques de substitution ou bien encore de solliciter l’innovation technologique pour que notre développement soit durable ?
Climate Action Network

Les pollueurs-payeurs des quotas carbone

Dès 1800-1810 il y a eu la volonté de faire en sorte que les pollueurs compensent les dommages environnementaux. La pollution devint dès lors un objet de compensation financière, un type ou une forme de régulation pourrait-on dire. Ces systèmes émergèrent au moment de la révolution industrielle et loin de diminuer la pollution, ils l’accompagnèrent et la légitimèrent.
Pour compenser ces dommages, les entreprises paient une contribution reversée aux pays les plus pauvres. Mais peut-on accepter que l’on puisse se dédouaner ou s’exonérer en payant des permis à polluer comme si le remède au cancer du fumeur était la taxe sur les cigarettes?

Les Marques politiques et les souverainetés nationales sont-elles un frein au développement durable ?

On aimerait que l’État puisse anticiper et prévenir les dégradations futures ainsi que soutenir des contraintes au présent au nom du futur mais le partage de nouveaux modèles nécessite une exigence intellectuelle, morale et un effort politique face aux choix qui nécessitent des sacrifices. Cette construction se conçoit dans un temps long et dans un environnement international. On se heurte en fait aux souverainetés nationales qui se replient sur elles-mêmes promouvant le nationalisme économique ainsi qu’aux intérêts des dirigeants politiques qui rechignent à travailler pour leurs successeurs.

Quelles relations l’économie entretient-elle avec le développement durable ?

Une partie de la population mondiale est sortie de l’extrême pauvreté par l’hyper croissance (Chine – population en 2019 : 1,398 milliard, Inde – population en 2019 : 1,366 milliard, Brésil – population en 2019 : 211 millions) au détriment de l’environnement. Cela n’a pas été sans conséquence dans le calcul de l’empreinte écologique sachant que poursuivre une croissance illimitée dans un monde aux ressources finies provoque des déséquilibres. Dans ce contexte, trois questions se posent :
– doit-on comptabiliser les émissions bruts de CO2 par nation ou les rapporter au nombre d’habitants ?
– doit-on attribuer la responsabilité finale du CO2 au producteur ou au consommateur final ?
– n’a-t-on pas oublié de mentionner le passif des grandes nations industrielles ?
Les Marques ne sont pas les garantes des normes de responsabilité sociale et environnementale même si elles ont pris des engagements dans ce sens et qu’elles opèrent sous surveillance permanente. D’ailleurs le risque ne provient-il pas également des sociétés locales qui n’ont de comptes à rendre à personne et pour lesquelles la législation se montre conciliante et laxiste?
Pour contrecarrer ces agissements néfastes, l’opinion publique s’est mobilisée pour influencer le comportement des consommateurs par des commentaires et des actions qui entachent ou encensent la réputation des Marques et les incitent à limiter leurs comportements ambivalents en les contraignant à afficher clairement leurs responsabilités. Reste à charge pour la réglementation de définir les normes, les bonnes pratiques, les recommandations qui définissent le cadre de développement des produits/services et contribuent à éviter les préjudices.
L’économie joue son rôle dans le développement des populations, l’oublier serait préjudiciable à tous les peuples, sachant que les zones à fortes turbulences sont peut-être celles qui ont le plus fort potentiel de croissance.

Le développement, un coût inassurable ?

Les coûts du changement climatique sont avérés et vont devenir prohibitifs, aussi peut-on se demander si les assureurs et les réassureurs continueront d’assurer les risques naturels (Risk factor USA : « What will climate change cost you? Search an address to see its risk from flooding, wildfire, heat, and wind »). Nous rentrons dans une époque où notre société n’accepte plus d’assurer les risques qu’elle prend. C’est le signe de la perte de la maîtrise des hommes sur leurs pratiques. L’homme pense et agit en toute-puissance, s’appuyant sur la technologie, il est mystifié par les systèmes économiques et politiques qu’il met en place.
Nous ne savons pas et nous ne voulons pas penser les questions comme une multitude d’interactions. Tant que notre vision restera sectorielle et que nous n’évaluerons pas les conséquences que notre activité occasionne sur les autres secteurs, nous exposerons la planète à des nuisances. Qui plus est, nous comptabilisons les profits aujourd’hui et nous reportons les coûts sur les générations à venir ou pour le dire autrement :

« Nous vivons aujourd’hui grâce aux bienfaits d’un monde que nous sommes en train d’invalider ».

Prix de l’actuariat destiné à promouvoir et à encourager la recherche en science actuarielle et en gestion du risque

Le développement durable est-il un critère pris en compte par le client ?

Le consommateur évalue difficilement l’impact des changements climatiques et celui de la modification de la composition de l’air sur son organisme. Il associe souvent le développement durable à la responsabilité sociale de la communauté, voire de l’État. On peut nuancer et créditer le consommateur de nouvelles intentions lors de ses achats, au réflexe « prix » il couplerait une réflexion sociologique et écologique qui ont pour noms : produits « bio », recyclage, suremballage, chômage et commerce équitable parmi d’autres. Mais si on admet que le consommateur est égoïste, pingre, hypocrite et qu’il aime la facilité… on peut rester sceptique sur l’influence du développement durable sur son comportement surtout qu’il est lui même l’acteur de ces nuisances par son activité professionnelle ou/et sa production de déchets quotidienne.

« La productivité contribue-elle encore à la qualité de vie des consommateurs des pays industrialisés et aux générations à venir? »

Les pays de l’Europe du Nord, d’obédience protestante sont plus réceptifs pour développer le concept de développement durable. De nature plus optimistes, ces pays savent que leurs actions peuvent modifier le cours des choses. Par contre, la culture latine, le plus souvent pessimiste, d’obédience catholique remet son destin dans les mains de Dieu qui vise à son bien-être. Ainsi pour les uns la planète est prêtée tandis que pour les autres c’est « après nous le déluge ». Là, où en Allemagne, Hollande, Suède, Suisse on signalera le produit pour son impact significatif et positif sur le développement durable, en France on assurera sa promotion en mettant l’accent sur son prix, son efficacité, sa facilité d’usage.

Quels sont les obstacles à ce que le développement durable devienne un axe de marketing privilégié ?

● Les contraintes qu’impose le développement durable pour se conformer à son cahier des charges
● les conséquences pour les Marques à respecter leurs engagements
● le concept même de développement durable qui évolue
● Le fait que ce soit les générations futures qui sont concernées par les décisions. La vie d’un homme restant l’unité de mesure
● Face au pouvoir d’achat, le développement durable apparaît comme une préoccupation secondaire.

Les indicateurs ESG (environnement, social, gouvernance), un outil d’évaluation et de notation des risques

Pour répondre à la demande d’information des investisseurs sur les risques environnementaux, politiques et sociaux des pays dans lesquels ils seraient susceptibles de s’implanter ou/et choisir des fournisseurs les ONG et les agences de notation ont mis à leurs dispositions des indicateurs.
Sachant qu’une part importante du risque des investissements est du ressort des États souverains, disposer des caractéristiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) des émetteurs étatiques est primordiale. Ainsi peut-on coupler à des données qui sont pour partie financières des informations relatives à la gouvernance – droit de l’homme, développement social et sanitaire – capital humain, développement durable – engagements et performances environnementales.
Parmi les sites Internet consacrés à la finance, de plus en plus nombreux sont ceux qui intègrent une évaluation des risques ESG dans les informations qu’ils fournissent.

Quels chemins préconisés ?

● Redéfinir les ressources inappropriables et celles qui conditionnent la vie et le bien-être sur terre
● Partager l’eau douce, développer l’assainissement, interdire aux pays belligérants de détruire les ressources hydroélectriques en cas de guerre
● Porter attention à la consommation en eau pour la fabrication des sodas, le refroidissement des serveurs informatiques, la fracturation hydraulique dans le cas du gaz de schiste, etc.
● Lier l’économie du carbone à l’écologie Carbon Majors
● Prendre en compte les questions environnementales lors des discussions de stratégie industrielle
● « Réfléchir globalement et agir localement », penser les questions comme une multitude d’interactions
● Réfléchir à notre mode de consommation et à notre affairement
● Inciter à la frugalité, privilégier la sobriété, réduire ses besoins matériels au nécessaire et si nécessaire limiter les naissances

Entre sous population et surpopulation, combien devrions-nous être pour que ce qui compte pour nous sur la terre subsiste?

● Arrêter d’encourager la reproduction au-dessus de trois enfants par foyer
● Demander aux économistes de prendre en compte la question des ressources naturelles
● Développer une économie basée sur le partage en lieu et place d’une politique économique qui stimule l’offre et la demande
● Diriger les flux de capitaux vers la durabilité
● Taxer les investissements financiers dans les industries polluantes
● Ajouter au prix des produits celui de leur coût écologique
● Encourager l’usage des biens plutôt que leurs propriétés
● Enseigner la culture de l’impact de ce que l’on fait
● Arrêter de prêter de l’argent aux Marques nation qui ne ratifient pas les conventions internationales ou qui les ratifient et les appliquent peu ainsi qu’aux Marques commerciales qui ne les appliquent pas
● Répondre à la problématique des déchets qui augmentent en poids et en volume : https://ewastemonitor.info/the-global-e-waste-monitor-2024/
– en créant des filières de retraitement, des emballages recyclables et en évaluant le bilan écologique des mesures
– en éduquant les jeunes et en informant les adultes
– en réduisant le volume des emballages et le sur emballage
● Concilier deux approches, celle qui propose de réglementer avec celle qui privilégie la recherche et les techniques afin de ne pas freiner l’innovation. L’opposition de ces deux conceptions illustrée par la problématique du réchauffement de la planète souligne les différences dans la manière d’aborder cette question selon les pays et leurs stades de développement
● Utiliser moins de matières premières et d’énergie, renforcer l’efficacité des produits
● Revoir notre vision productiviste basée sur les biens et les capitaux pour introduire d’autres critères basés sur le développement humain, (indicateurs sociaux) comme la santé, l’éducation, le bien-être des populations… Avec pour conséquence, le remplacement de l’indicateur PIB par celui du niveau de vie qui inclut les phénomènes environnementaux

L’extension de la productivité sert-il encore l’intérêt commun ?

● Reconnaître les milieux (écosystèmes locaux) comme des sujets de droit
● Arrêter de financer l’industrie de l’armement militaire comme variable d’ajustement de la population mondiale (guerre 1914-1918 : 9 à 10 millions de morts, guerre 1939-1945 : 60 millions de morts).
Prendre en compte la radiotoxicité des guerres (uranium appauvri – ogives nucléaires, agent « orange » – défoliant) qui provoque des malformations génitales, des cancers… souillent les nappes phréatiques… Arrêter de fabriquer et de poser des mines antipersonnel.
● Limiter la fabrication et l’emploi des plastiques, des pesticides, la quantité d’engrais pour les productions végétales
● Développer le recyclage et le tri des déchets
● Prendre en compte le bien-être des animaux d’élevage et limiter l’emploi des antibiotiques à leur égard
« Les 17 objectifs de l’ONU (Nations Unies) pour sauver le monde »
● …

La nature sans les hommes

Les hommes ne se sentent plus immergés dans la nature cependant, pour survivre, ils ont besoin de maintenir un biotope qui soit vivable. Une biodiversité qui leur soit utile et respectueuse des autres espèces.

Nous avons mis la nature à l’épreuve, maintenant, c’est au tour de la nature de nous mettre à l’épreuve.

La poursuite du bonheur dans le bien-être passe maintenant par l’intérêt bien entendu par tous, sinon il nous faudra affronter les préjudices que nous imposons à notre environnement.

Date de mise à jour : 18 août 2024

Date de publication initiale : 2012